Vieillissement et immunité.
En manière d’introduction je vous propose de comparer ces deux « cycles de la vie » l’un paru vers 1820 et l’autre paru dans Cerveau & Psycho de décembre 2017.
Positivons, maintenant chaque âge a son avantage !
Si 69 ans est le « second pic de satisfaction dans la vie », cette satisfaction dure peu de temps.
En suivant l’idée développée dans le Cancer vue par la biologie de l’évolution, …
… arrive l’âge où tout dans l’organisme de l’individu vieillissant se dégrade, y compris la régulation du système immunitaire.
La mauvaise régulation du système immunitaire peut se traduire soit par une baisse, soit par une hausse de celui-ci.
(Dont les germes préexistent depuis l’adolescence, revoir Le cancer un terrifiant effet secondaire de l’évolution)
- dans les zones frontières comme la peau et l’intestin, trop zélé, le système immunitaire tolère moins bien les microorganismes. (Voir le Voyage parmi les odeurs de Chosmo epidermis Îles 93, 94 et 95)
Ce qui peut provoquer des maladies de peau (dont l’effroyable prurit du vieillard) ou des douleurs intestinales (le Syndrome du colon irritable pourrait bien avoir cette origine)
- Trop zélé, le système immunitaire peine à reconnaître comme Soi certaines parties du corps apparues « tardivement » dans l’évolution, par exemple, certains cartilages. Et l’arthrose et ses douleurs apparaissent.
L’individu pour lequel le système immunitaire fait du zèle vit vieux mais dans la souffrance.
Quelques remarques :
Des exercices au grand air, semblent maintenir un bon équilibre du système immunitaire, ce qui sous-entend d’exposer sa peau à la lumière solaire, même s’il est mal séant de l’écrire (voir néanmoins La Beauté au soleil et plus particulièrement Du nouveau, et du bon, sous le soleil)
Répétons que, comme pour toute toxicité, si une exposition normale au soleil est (très) bonne pour la santé, une exposition excessive est nuisible et pour le moins stupide.
Certains Homo sapiens sortent « vainqueurs » de tous ces maux et mutations.
Les centenaires en sont la preuve.
Passé le cap des 90-95 ans les vieillards sont, relativement, en bonne santé et meurent rarement d’un cancer.
« Mourir de vieillesse », c’est le plus souvent, mourir d’une insuffisance rénale.
Les centenaires ont-il un secret ?
Peut-être plusieurs!