Cellulite. 04. Viagra ? Et quelques commentaires

Le Viagra pourrait soulager les règles douloureuses, mais pourra-t-il soulager ... la cellulite ?
Qui financera ces études cliniques ?
Petites anecdotes (peu connues) sur la découverte du Viagra
Revenons aux hormones et plus spécifiquement à la régulation les cycles menstruels
D’abord, il faut se souvenir que le citrate de sildénafil (nom de la molécule active de ce qui deviendra le Viagra) a été inventé pour le traitement de l’angine de poitrine (voir Anecdote), que même s’il s’est révéler peu efficace pour cet objectif, il favorise la dilatation des vaisseaux sanguins, en provoquant une augmentation la concentration locale de monoxyde d’azote (NO, voir Annexe)

_Par ailleurs, l'un des mécanismes impliqués dans les règles douloureuses est justement la contraction des vaisseaux (vasoconstriction) sous l'effet d'un excès de prostaglandines au moment des règles.
Un article du Figaro-Santé s’était fait l’écho …

… d'une étude Croato-étasunienne menée par Romana Dmitrović
Sildenafil citrate in the treatment of pain in primary dysmenorrhea: a randomized controlled trial
Celle-ci a montré que le citrate de sildénafil est significativement efficace pour réduire les douleurs des règles (dysménorrhées). Pour cet usage la forme galénique préférée n’est pas un comprimé à avaler mais des ovules vaginaux.
Les petits effets secondaires signalés dans les Petites anecdotes sur la découverte du Viagra ne sont pas concernés par l’utilisation du citrate de sildénafil pour calmer les règles douloureuses, puisque ces effets secondaires sont certainement apparu pendant l’ovulation, donc éloignés des menstrues.
Selon certains, ou plutôt certaines, le Viagra est le meilleur médicament contre les règles douloureuses, mais …
… Pfizer Inc. refuserait de lancer des études cliniques permettant d’obtenir une Autorisation de mise sur le marché du sildénafil pour l’indication : « règles douloureuses »
(il est possible que ce soit, aussi, un problème d’image : la pilule bleue perdrait-elle de sa « virilité » si elle était proposée pour calmer les maux très féminins ?)
Le brevet concernant l’utilisation du sildénafil contre les problèmes d’érection est « tombé », son utilisation est donc libre.
Le problème est le même que pour la Metformine (pour laquelle un espoir est en vue Voir TAME), pourquoi conduire de coûteuses recherches cliniques sur une molécule ancienne ?
Seules des fondations pourraient les financer, elles y gagneraient juste en Image.
Qui essaiera de convaincre la Bill & Melinda Gates Foundation, surtout Melinda Gates ?

Une fondation, ... ou des fonds souverains comme celui de Norvège.
Qui essaiera de convaincre la Reine Sonja Haraldsen ?
Moza bint Nasser al-Missned, mère de l’actuel émir du Qatar, pourrait certainement avoir une oreille attentive à cette revendication toute féminine.
Quand la cellulite s’installe « là », c’est aussi qu’il y a « là » un problème de mauvaise micro circulation sanguine, d’où l’idée, presque naturelle, d’utiliser du Viagra contre la cellulite.
Plus encore, Vanja ZjačićRotkvić et son équipe de l’université de Zagreb (Croatie) ont montré, sur des adipocytes en culture, que le citrate de sildénafil provoque une lipolyse, c'est-à-dire que les cellules qui emmagasinent le gras perdent du gras.
Ce qui a fait titrer à Glamour (USA) que « Le Viagra pourrait guérir ... la cellulite? » et le sous-titre :
Crazy news, ladies. The infamous little blue pill might be the miracle cellulite cure we've all been waiting for say experts.
(Folle nouvelle, mesdames. La fameuse petite pilule bleue pourrait bien être le remède miracle contre la cellulite que nous attendons tous, d’après le dire des experts)
Mais, comme pour les galactagogues, si le gras des adipocytes est mobilisé par le Viagra, lipides se retrouvent dans la circulation sanguine. Non, il n’y a pas de miracle, sans régime alimentaire ni exercice, le gras retourne « là » d’où il était venu !
La voie d’une aide de végétaux de bonne réputation dans le traitement de la cellulite reste ouverte :
Amaranthus gangeticus L. etc. ?
associée à
Ipomoea digitata Linn. etc. ?
(absentes de l’histoire officielle …)
Aussitôt que Pfizer a annoncé avoir découvert un médicament contre une maladie cardiaque : l’angine de poitrine, la communauté scientifique s’est immédiatement intéressée au citrate de sildénafil (nom de la molécule active de ce qui deviendra le Viagra). Cette molécule était entièrement nouvelle, et des nouvelles molécules restent très rares en médecine.
L’avancée des travaux et les résultats des différentes phases des études cliniques étaient régulièrement publiées.
Je me souviens d’un entrefilet dans une revue scientifique qui signalait des effets secondaires surprenants : quelques femmes qui participaient à l’étude se plaignaient d’un gonflement inopiné du clitoris, et même certaines, des petites lèvres.
Les études cliniques continuaient.
Aucune plainte d'enregistrée chez les hommes !

Puis silence radio, plus aucune communication.
Jusqu’au jour où Pfizer annonça la naissance du Viagra destiné au problème d’érection masculine.
On peut supposer que les hommes participant à l’étude clinique s’étaient juste trouver plus « en forme », et ne s’étaient aucunement plaints ! Il a sans doute fallu les interroger davantage, sur leur intimité, pour que les effets sur l’érection (masculine) soient découverts … et que la folle épopée de la pilule bleue commence.

Après leur entraînement, les gladiateurs romains étaient enduits d’huile d’olive, puis grattés au strigile.
L’huile "de gladiateur" récupérée était vendue à Rome, et dans d’autres cités de l’empire. Les dames s’en enduisaient pour augmenter leur libido.
Les Romaines les plus fortunées s’offraient directement les services des gladiateurs en chair, en musqué et en virilité

Juvénal se gaussa d’elles en leur attribua le sobriquet de « gladiatrices » !
L’une d’entre-elles, une Pompéienne, fut prise en flagrant délit, et pour l’éternité, par les cendres du Vésuve dans le vestiaire des gladiateurs, en compagnie de deux de ces super-héros.


Est-ce le goût immodéré de Faustine pour les gladiateurs
qui fit de son époux, Marc Aurèle, un philosophe empereur ?)

… les Romaines les moins fortunées devaient se contenter de l'huiles "de gladiateur", dont elles s’enduisaient la poitrine pour se délecter de toutes les odeurs musquées.

L’huile d’olive dissout des hormones mâles comme la testostérone. Certains, comme l’androsténol, précurseur biochimique de l'androsténone, sont volatiles ce qui contribuent à l’odeur musquée de la sueur masculine.
Quand « l’huile de gladiateur » était appliquée sur la peau, les hormones mâles, lipophiles, pénétraient et se retrouvaient dans la circulation sanguine de la dame.
Ils provoquent un accroissement son désir sexuel, celle-ci prend plus facilement l’initiative, elle est plus participante et prend plus de plaisir dans un orgasme plus puissant.

(Disons que cela peut aider la dame … à se sentir d’humeur plus « câline », car La sexualité humaine implique une telle diversité de processus physiologiques, psychologiques et cognitifs qu'elle semble assez peu influencée par des substances de type phéromones. )
La testostérone a été quelques fois annoncée comme étant le « Viagra » des dames. Elle est présentée, en général, sous forme de gel … comme l’huile de gladiateur,

… ou en spray nasal … comme le fumet qui s’échappaient de l’huile appliquées sur la poitrine des Romaines.
En réalité l’action de la testostérone est très différente des propriétés érectiles du Viagra. (voir § Petites anecdotes sur la découverte du Viagra).
Son utilisation immodérée par les dames (y compris pour améliorer leurs performances sportives) provoque une masculinisation comme l’apparition d’un système pileux masculin, un dérèglement du cycle menstruel et une « migration » des masses adipeuses vers l’abdomen.
(Il est troublant que la « meilleure » partenaire du plaisir sexuel soit une femme … masculinisée, mais c‘est une autre histoire … peut être qu’il faudrait revenir à la Métaphysique de l'amour de Schopenhauer)
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Quelle est l’amertume de toutes ces plantes de bonne renommée qui pourraient aider à l’esthétique « là » ?
La question est rendue légitime par la présence de récepteurs d’amertume dans le tissu adipeux (Voir Annexe sur les récepteurs à l’amertume)