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Publié par Jean-Pierre FORESTIER

L'essentiel :

La plupart des § de cet article ont été modifiés et repris dans d’autres articles voir http://www.beaubiophilo.com

Notamment : 

Une substance amère pourrait-elle être utilisée dès les premiers symptômes, du Covid-19 ? Au moins si, comme moi, vous n'êtes-pas un Brocoli-Beurk ? Cette substance amère est Le camphre.

 

 

La chloroquine, comme  lazithromycine ou d'autres substances amères (comme le camphre), sont des, puissants, activeurs d’un système immunitaire inné.

Ces substances ne détruisent pas directement le Coronavirus mais elles activent un de nos systèmes immunitaires innées : les « récepteurs à l’amertume_» présents dans nos poumons et nos voies respiratoires.

C’est cette hypothèse que je développe dans le présent article.

Cette activation  de Récepteurs à l’amertume permettrait d’envisager de nouvelles voies de recherche dans la lutte précoce contre le Covid-19.

 

Rappel : mon objectif est de présenter des hypothèses de travail différentes à la communauté scientifique

 

Liens

En cliquant sur les textes en bleu, (ou orange) vous irez directement au paragraphe correspondant, sur ceux en violet vous irez vers des textes extérieurs

Avertissement

La découverte de récepteurs à l’amertume ailleurs que sur la langue est récente.

Sur la langue, les récepteurs à l’amertume envoient une information au cerveau, par les nerfs gustatifs.

Ailleurs, les récepteurs à l’amertume fonctionnent comme un système immunitaire inné et détruisent les bactéries (ou des virus s’ils se trouvent là)

     Leur découverte est récente, peu après l’année 2000. Même s’il commence à être enseigné dans les universités, il est inconnu de la plupart du corps médical.

La chloroquine a été reconnue comme efficaces dans le traitement précoce du COVID-19 par une équipe de l’Université Qingdao, puis confirmé par Didier Raoult et ses collègues. Ces derniers ont également réalisé quelques essais avec une bithérapie chloroquine/azithromycine.

Comment agissent ces deux médicaments ?

Très amères, ces deux molécules peuvent activer un système immunitaire inné, celui des récepteurs à l’amertume qui sont présents dans tout le corps, y compris les poumons

Une fois activés, ces récepteurs libèrent un radical libre (l’oxyde nitrique NO) destructeur puissant et non spécifique
ainsi que des peptides cationiques (
les défensines, voir remarque importante)

D’autres substances amères pourraient-elles être utilisées ? Tous en conservant le principe fondamental pharmacologique et éthique :
la balance bénéfice/risque.

Un test de goût d’amertume ressentie permettrait-il de prévoir l’efficacité d’une thérapie, voir la sensibilité au Covid-19 ?

CAMPHRE :  des fumigations au camphre pourraient être un traitement utilisé dès les premiers symptômes du Covid-19 ?

La lutte contre le coronavirus est une course de vitesse. Ce n’est qu’au stade précoce du Covid-19 que l'activation du système immunitaire des récepteurs à l’amertume peut détruire les virus.

L’utilisation simultanée de plusieurs substances amères, ajoutées à  la chloroquine/azithromycine, permettrait-elle de traiter avec succès un plus grand nombre d’individus (voir Polymorphisme des récepteurs à l’amertume)

Les activateurs des récepteurs à l’amertume activent les défenses naturelles

Tous en conservant le principe fondamental pharmacologique et éthique : la balance bénéfice/risque, d’autres substances amères pourraient-elles être utilisées ?
L’association chloroquine/azithromycine pourrait être complétée par d'autres substances amères pour tenir compte des grandes variétés individuelles (polymorphisme)

Plusieurs publications de scientifiques de l’Université Qingdao ont montré l’efficacité de la chloroquine dans le traitement des pneumonies provoquées par le coronavirus

Dont celle du 19 février 2020

… qui indique :

« Le phosphate de chloroquine, un ancien médicament pour le traitement du paludisme, a démontré une efficacité apparente et une innocuité acceptable contre la pneumonie associée au COVID-19 dans des essais cliniques multicentriques menés en Chine. Il est recommandé d'inclure le médicament dans la prochaine version des Lignes directrices pour la prévention, le diagnostic et le traitement de la pneumonie causée par COVID-19 »

Didier Raoult et ses collègues ont publié le 4 mars 2020  une revue sur les principaux résultats concernant l’activité de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine  sur les différents coronavirus.

 

Le Professeur Raoult et ses collègues reprennent ensuite des protocoles utilisés par leurs confrères Chinois, et l’indiquent clairement :

Les experts chinois recommandent que les patients diagnostiqués comme des cas légers, modérés et sévères de pneumonie au COVID-19 et sans contre-indications à la chloroquine, soient traités avec 500 mg de chloroquine deux fois par jour pendant dix jours. »

… et citent également la référence [11] :

Multicenter collaboration group of Department of Science and Technology of Guangdong Province and Health Commission of Guangdong Province for chloroquine in the treatment of novel coronavirus pneumonia. Expert consensus on chloroquine phosphate for the treatment of novel coronavirus pneumonia.

En ce qui concerne la chloroquine, l’article  

Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial”

… est une confirmation des travaux des universitaires chinois.

 

Dans le domaine scientifique, un consensus commence quand une équipe indépendante confirme des travaux précédents.

L’équipe de Marseille menée par Didier Raoult, directeur de l'Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée (Aix-Marseille, France) a bien confirmé les résultats de l’équipe de Qingdao.

Posologie utilisée : 200 mg d’hydroxychloroquine sulfate trois fois par jour pendant dix jours  

 « Une différence significative a été observée entre les patients traités par l'hydroxychloroquine et les témoins, commençant dès le jour 3 après l'inclusion »

La nouveauté de la dernière publication de Didier Raoult et ses collègues est l’utilisation pour certains patients d’une bithérapie incluant chloroquine et azithromycine.

Serait-il possible d’aller plus loin dans la réflexion et la conceptualisation pour améliorer davantage le traitement ?

Voir :

Comment agit la chloroquine ? Comme d’autres substances amères ?

 

 

 

La bataille contre le Covid-19 est une course de vitesse entre la prolifération du coronavirus et l’activation de notre système immunitaire,
Or le système inné des récepteurs à l’amertume est le plus rapide à réagir

 

Les mutations qui ont abouti au « nouveau » coronavirus affaiblissent ce virus, mais il se « reproduit mieux » ; car « il n’est pas en concurrence avec d’autres souches dépourvues de la mutation, »

Plus faible, il se reproduit mieux et plus vite. Il devient plus virulent au sens propre comme au sens figuré : « Plein d'agressivité, de vivacité, de vigueur. »(CNRTL)

 

Il importe donc que le malade du Covid-19 soit traité le plus rapidement possible après l’infection. C’est bien ce qu’a rappelé Philippe Douste-Blazy dans ses interventions télévisées en demandant que les médecins de ville puissent prescrire la chloroquine.

Le protocole de thérapie par hydroxychloroquine (+ azithromycine) publié par Didier Raoult ne fait pas état du temps qui s’est écoulé entre l’infection et le début du traitement, mais il signale (§ Demographics and clinical presentation) que trois patients qui avaient été inclus dans l’étude clinique en ont été exclus parce qu’ils avaient transférés dans une unité de soin intensif.

 

À un stade trop avancé du Covid-19 la chloroquine ((+ azithromycine ?) est sans effet, par contre utilisée rapidement elle est significativement efficace.

Il pourrait en être de même pour d’autres substances amères, notamment des fumigations de camphre (voir § Le camphre)

Une course de vitesse.

Le système immunitaire inné des récepteurs à l’amertume est « potentiellement plus rapide à réagir » (voir § De l’amertume dans tout le corps) que le système immunitaire "classique», la lutte contre le Coronavirus est une course de vitesse.

 

L’activation des récepteurs à l’amertume, par la chloroquine, azithromycine, camphre, etc. n’est pas indiquée pour les Covid-19 déjà dans une phase « avancée »

L’activation précoce ...

Rappel : précoce ne veut pas dire préventif !

… des récepteurs à l’amertume par des substances amères (chloroquine, azithromycine, camphre, etc.) est la meilleure stratégie pour lutter contre le Covid-19

Précoce : Quand « quelques » coronavirus sont présents, le système immunitaire inné des récepteurs à l’amertume peut encore produire suffisamment d’oxyde nitrique et de défensines pour détruire les virus. Si le traitement est pratiqué trop tard, le système immunitaire est débordé.

L’amertume ressentie sur la langue est banale.

(figure empruntée à Loïc BRIAND)

 

L’activation d’un, ou plusieurs, récepteurs à l’amertume, par une chaîne de réaction biochimiques, transmet une information au cerveau via les nerfs gustatifs

 

Mais les récepteurs de la langue ne nous donnent qu’une information, une perception de l’amertume, les mêmes récepteurs placés dans le reste du corps agissent en détruisant des bactéries, ou des virus

 

 

En réalité, l’amertume mime une infection bactérienne.

 

Les végétaux ont « créé » ce mime pour décourager les prédateurs (herbivores) (voir Amertume et microbes)

 

 

Schéma (hypothétique) représentant l’activation des récepteurs à l’amertume TAS2R par des molécules de chloroquine.

L’activation provoque la libération d’oxyde nitrique qui détruits les virus

(par analogie avec l’activation par les acyl-homosérine lactones bactériens, voir ci-dessus)

 

Le Polymorphisme des récepteurs à l’amertume

Voir Polymorphisme

 

… est un argument puissant en faveur de l’utilisation de plusieurs substances amères (comme l’azithromycine et la chloroquine) chacune activant un récepteur différent à l’amertume.

 

Puisque chacun d’entre nous ne dispose (n’exprime) pas tous les mêmes récepteurs à l’amertume l’utilisation de plusieurs substances amères, une poly-thérapie, permettrait de traiter un champ plus larges de malades du Covid-19

 

Quelle conclusion peut-elle être faite ?

Une bithérapie permet d’activer un plus grand nombre de récepteurs à l’amertume.

- TAS2R38, TAS2R3, etc. pour la chloroquine

- TSA2R10 pour l’azithromycine

Pour tenir compte du polymorphisme des récepteurs à l’amertume, l’efficacité pourrait être augmentée par l’activation de

- TAS2R4, TAS2R14, TAS2R47, etc. pour le camphre

- TAS2R1, … TAS2R43, … TAS2R50 (au total 7 ?) pour la gentiane

 

Si la charge virale persiste, la stratégie thérapeutique n’est pas d’augmenter la dose de chloroquine, mais de multiplier les substances (très) amères pour multiplier le nombre de récepteurs à l’amertume activés

 

 

Voir aussi Longévité et amertume

« cinq polymorphismes pourraient être associés à la longévité : trois dans TAS2R16, deux dans TAS2R5 et un dans TAS2R4.

… 

L’amertume, au moins celle que nous apprécions, serait-elle une indication de notre espérance de vie ? »

 De même :

L’amertume, au moins celle que nous ressentons sur la langue, serait-elle une indication de notre faculté à

- à résister au coronavirus et surtout

- à être réceptif à un traitement par la chloroquine + l’azithromycine + autre substance amère ?

Voir

Goûter l’amertume pour prédire

 

Si la chloroquine et l’azithromycine activent les récepteurs à l’amertume des poumons et de voies respiratoires,

d’autres substances amères pourraient être utilisées pour activer les défenses naturelles contre le Coronavirus.

Ces substances amères pourraient être ajoutées à la bithérapie chloroquine/azithromycine

- pour tenir compte du polymorphisme.

- pour diminuer la dose de chloroquine.

 

Le choix est difficile car les substances reconnues amères, par le goût, sont de natures extrêmement variées (de certains alcaloïdes à certains ions métalliques),

 aussi variées que le polymorphisme des récepteurs à l’amertume.

Quatre pistes

Quelques pistes de recherche sont possibles, je les explorerais plus tard :

 

- les substances les plus amères.

 

- les substances amères testées positives par Philippe Devilllier (voir Amertumes dans le poumon)

 

- les médicaments déjà utilisés pour diverses indications dont l’amertume a été remarquée par Steven Munger et son équipe (University of Maryland School of Medicine, Baltimore, Maryland, USA)

 

- des antipaludéens, notamment ceux abandonnés pour cette indication en raison de la « résistance » du moustique vecteur du paludisme.

 

Pour accroître la rapidité de chargement, le paragraphe sur le camphre a été transféré dans un article complet

Pour avoir accès aux liens, il suffit de cliquer que les textes colorés

 

 

La lutte contre le coronavirus est une course de vitesse.

Des fumigations au camphre pourraient être utilisées dès les premiers symptômes.

En allant directement dans les voies respiratoires et les poumons, les vapeurs de camphre peuvent activer immédiatement le système immunitaire inné que sont des récepteurs à l’amertume.

Il est impératif d’avoir du camphre dans son armoire à pharmacie.

Voir aussi ;

- Les végétaux amers sont des mimes de restriction calorique, d’une activité physique.

- Les récepteurs à l’amertume sont-il en relation avec les activités cognitives ?

- Les effets bénéfiques de ces mimes se produisent à des doses hormétiques (hormesis)

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