Du nouveau sous le soleil dentiste
Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses,
Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson !
Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses !
Ô Soleil ! toi sans qui les choses
Ne seraient que ce qu'elles sont !
… chante aussi le Coq d’Edmond Rostand
Prononcer le mot « soleil » n’est pas vain. Il n’apothéose pas seulement un arbre obscur.
Entendre le mot « soleil » nous entraîne-t-il dans un univers de plaisir, de loisir et de détente ? Dans un univers où nous paraissons plus jeune, plus beau, plus mince, et où notre vie sexuelle s’enflamme et s’apothéose ? (Voir Celle/Celui-qui-veut-bronzer ....)
C’est probable … et mesurable par la fermeture de nos pupilles, au moins d’après ce qu’ont montré Sebastiaan Mathôt et ses collègues dans un article dans Psychological Science de ce mois d’août.
Et réciproquement, quand nous entendons de mot « obscurité », nos pupilles se dilatent.
Mais ce n’est pas tout !
Tanja-Dijkstra et Moles, respectivement psychologue et … dentiste, à l’Université de Plymouth, en Angleterre, connaissaient-ils les travaux de Sebastiaan Mathôt ? Ou ont-ils jugé que de prononcer le mot « soleil » était insuffisant pour modifier nos sensations ?
L’Université de Plymouth a développé tout un savoir faire dans le Design assisté par informatique et plus spécifiquement par des casques 3D de réalité virtuelle.
Pourquoi ne pas utiliser ces casques pour générer des sensations ? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre Tanja-Dijkstra, Moles et leurs collègues.
D’après ces praticiens, assis dans le fauteuil du dentiste, notre stress diminuerait de 50% et la douleur de 80% quand nous sommes, virtuellement, … à la plage.
Si une plage nuageuse offre de telles possibilités, nous pouvons prédire que les résultats auraient été encore plus spectaculaires si la plage était ensoleillée !
le soleil pour soigner, et éviter (?) les maladies neuro-dégénératives