INTELLIGENCE BIOPHYSIQUE
... qui aurait pu être l’énergie d’aujourd’hui si des politiques vénéneuses ne s’étaient pas harmonisées avec de sévères conflits d’intérêt.
La filière thorium bénéficie de deux technologies (connues), celle du réacteur à sel fondu d’Alvin Weinberg et celle de l’Amplificateur d’Énergie de Carlo Rubbia.
Le thorium sera-t-il relancé par une … Cadillac ? dont il est le carburant « à vie ».
Même si elle lui donne une incontestable puissance marketing supplémentaire, ce n’est pas la profondeur de l’apprentissage qui rendra l’Intelligence Artificielle plus mimétique de l'intelligence ... naturelle.
Même si cela peut paraître paradoxal, une Intelligence Biophysique permettrait de traiter un signal d’entrée (input : image, son, document, etc.) précis à l’aide d’un système imprécis, plus exactement à l’aide d’un système flou, plastique, redondant et statistique/comparateur (comme le cerveau).
- Plastique comme les protéines de mémoire (des tores) et leurs champs ferroélectriques.
- Flou et redondant, comme les tores protéiques ayant approximativement le même profil vectoriel que les tores les mieux accordés au signal neuronal. Flou et redondant comme le nuage d’impulsions qui accompagne l’impulsion principale.
- Comparateur, comme le système développé par cerveau humain pour sélectionner un partenaire destiné à la « bonne » continuation de l’espèce.
Le moyennage - averaging – utilisé par Robert Jenkins, et le lissage par compression d’’image de Gintare Dziugaite, sont des bonnes voies pour mimer une Intelligence biophysique.
Le « memcomputing » ferroélectrique imaginé par l'Oak Ridge National Laboratory pourrait en être une voie intéressante.
Aborder l’intelligence de notre perception visuelle et tenter de la mimer commence par une question quasi métaphysique : à quoi sert la vue ? Ou plutôt les vues,
- celles, archaïques, dont le signal est transmis en 70 millisecondes et d’autres plus « intelligentes » pour lesquelles environ 200 millisecondes de plus sont nécessaires.
- celles qui produisent des images et celles qui n’en produisent pas (exemples : réglages chronobiologiques, appétit, etc.)
Notons que comme les systèmes « intelligents » de reconnaissance d’image, la vue humaine peut être trompée par un seul pixel.
Il est également nécessaire également de distinguer la vision latérale de la vision centrale, chacune ayant son utilité.
La vision latérale est très sensible, dynamique, elle permet, du « coin de l’œil », de repérer très rapidement le moindre mouvement et le volume de ce mouvement. Archaïque, elle permet à l’homme d’éviter ces mille hasards, mille ennemis qui sont aux aguets.
Les concepteurs des voitures « autonomes » semblent avoir oublié que le conducteur humain utilise essentiellement sa vision latérale
… La vision centrale permet de reconstituer une image « nette »
- Au delà de nos fantasmes, omnipotents et omniprésents les GAFA [Google, Amazon, Facebook, Apple] sont les nouveaux Maîtres/Dieux de l’Homme (auto)domestiqué.
- Comme tous bons Maîtres, les GAFA subviennent à nos besoins les plus essentiels de notre animalité.
- Un Maître-Dieu méprisant sait tout sur l’Homo sapiens domestiqué, y compris sa vie privée, sans que celui-ci en soit vraiment scandalisé.
- Vis-à-vis de ses enfants, l’angoisse du Régnant trouve son paroxysme devant l’immensité de cette Toile où sa progéniture pourrait croiser des démons corrupteurs.
- Difficile à maîtrisée, l’Intelligence Artificielle pourrait renforcer les inégalités, entre les individus, les familles et … les entreprises, mais donnera des possibilités presque infinies aux Conquérants
- Il existe une autre réalité de l’Intelligence, celle pour laquelle même l’Europe est impuissante : le renseignement.
- L’Intelligence Artificielle n’est qu’une super-super machine qui ne fait guère plus que des statistiques, des tris et des index
- Dans cette boîte noire un humain doit naturellement entrer les bonnes données
et doit intelligemment utiliser les données qui sortent.
- Ces « bonnes » données à entrer (y compris les échantillons pour un apprentissage profond) nécessitent une analyse profonde qui peut rendre superflue le … recours à l’Intelligence artificielle !
- Comme tout machine son fonctionnement doit être vérifié par un Contrôle de qualité, et notamment l’indice de confiance, qui doit être au minimum de 95%.
Je ne prendrais au sérieux les ingénieurs qui travaillent sur la voiture autonome que quand ils auront réussi à faire fonctionner correctement un robot de piscine.
Sont-il sérieux ou cherchent-ils seulement à satisfaire leurs fantasmes ?
- Le récent algorithme Inception V4 de Google dédié à la reconnaissance du mélanome permet une aide au diagnostic dont l’indice de confiance est bon (95%)
- … mais le dermatologue reste seul responsable de sa décision.
- Google deviendrait salvateur s’il pouvait avertir les individus sur l’évolution de leurs grains de beauté, mais l’indice de confiance est insuffisant pour que ce rêve devienne réalité.
- Les voitures autonomes, et plus généralement l’Intelligence Artificielle, posent-elle un nouveau problème de responsabilité.
- En cas d’accident provoqué par votre véhicule « autonome », si vous avez à tout moment la possibilité de « reprendre la main », votre responsabilité est identique à celle que vous avez en conduisant les véhicules actuels.
- Par contre, si vous n’avez aucune possibilité de « reprendre la main », vous n’êtes pas plus responsable que si vous voyagez dans un transport en commun.
- Ce n’est pas que les algorithmes de l’Intelligence Artificielle soit explicables ou non qui est juridiquement important, mais que le constructeur de ces algorithmes ait pris la responsabilité de les faire utiliser par un tiers.
- La décision de responsabilité du conducteur d’une voiture autonome déclarerait de facto la fin de la voiture autonome où on rêve d’être assis en train de lire son journal.
D’autres facteurs pourraient laisser la voiture autonome au rang des fantasmes :
- la vulnérabilité aux malveillances
- l’impossibilité de protéger les données personnelles du conducteur-utilisateur.
- Les algorithmes de l’Intelligence Artificielle relevant de l’apprentissage profond (deep learning) sont réputés inexplicables.
- Ce « mystère » pourrait avoir pour origine l’apparition de chaos mathématiques engendrés par les systèmes itératifs de l’apprentissage profond.
- Le passage continu entre le monde déterministe et le monde probabiliste est fascinant et mystérieux, mais guère rassurant !
- Avertissement à mes lecteurs et lectrices pour lesquels les « maths » provoquent un rejet épidermique : ne craignez rien, si une équation mathématique apparaît, c’est simplement pour montrer qu’elle existe ; laissez-vous simplement aller ; papillonnez de schémas en philosophies ; jusqu’à être précipité, tel Alice, dans le monde mystérieux et fascinant du chaos des vagues de Biarritz.
Les bits d’un ordinateur classique ou les qubits d’un ordinateur quantique ne peuvent exprimer qu'un langage.
Si un flou artistique de nos sentiments » est présent dans notre cerveau, il est rendu possible par la plasticité et la ferroélectricité les protéines de mémoires, leurs propriétés ferroélectriques les font entrer dans le monde quantique.
Si la connaissance d’un réseau, même neuronal, est importante, elle l’est moins que l’information que ce réseau transmet.
Si elle voit le jour, une « Digital memcomputing machine » se rapprochera de l’Intelligence Biophysique.
Un lecteur, que je remercie, m’a demandé si le futur ordinateur quantique permettra de mimer les protéines de la mémoire naturelle et de fabriquer des machines à Intelligence Biophysique.
Ma réponse me permet de revenir sur la place des protéines dans la mémoire.
Si la superposition quantique d’un « 0 » et d’un « 1 » choque notre raisonnement, notre cerveau, lui, sait très bien faire des superpositions.
Cette superposition apporte un charme enchanteur à un spectacle de danse.
Le cerveau est capable de bien d’autres superpositions comme
- pendant un spectacle cinématographique
…
Savoir utiliser son regard peu donner un plaisir supplémentaire !
Par une domestication réciproque, en domestiquant le blé … la chèvre …, l’Homme a été lui-même domestiqué. davantage les « sages » Régnants que les « sauvages » Conquérants.
Domestiqué, l’Homme avait besoin de Maîtres, il en fit des Dieux. Ce furent de puissants bisons, lions ou taureaux ; puis il les fit à son image, puis il n’en garda qu’un seul universel, puis vint le numérique, les GAFA et la religion du S-phonisme.
Comme toute religion, le S-phonisme a son objet rituel : le Smartphone.
Par l’intermédiaire du Smartphone, pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité, les Dieux répondent aux Hommes.
Nouveau symptôme de névrose obsessionnelle, le rituel religieux du Smartphone fait entrer l’humanité dans une nouvelle phase de domestication.
Homo sapiens devient-il Homo S-phoniens ?
Comme les anciens dieux, les GAFA rassurent mais aussi surveillent et inspirent la crainte.
Les Réseaux sociaux sont les nouvelles églises du S-phonisme, pour le meilleur et pour le pire.
Les GAFA échoueront dans leur volonté de remplacer notre intelligence par leur Intelligence Artificielle et déterministe. Ils périront de cet échec.
En les détrônant, les « sauvages » Conquérants ouvriront de nouveaux espaces de diversité et de liberté, qui seront bientôt … repris et gérés par des sages Régnants ... qui feront entrer l’humanité dans la phase suivante de … domestication.
Étrange, fantasmes, merveilleux, fantastique, inexplicable, sont des mots qui volettent autour de l’Intelligence Artificielle comme autour de la « voiture autonome ».
Pour finir cette série d’articles sur l’Intelligence Artificielle et ce qu’elle camoufle … et avant même de commencer à comprendre le luxe de la « première version » de la Tesla, penchons nous sur le paraître des premières auto-mobiles, camions et de celui des piles électriques … et les soucis causés par les batteries de puissance
Faces aux rétives batteries, Elon Musk déplaça sa communication depuis l’auto-mobile électrique jusqu’au véhicule autonome.
Dédaignant les batteries, pour fournir de l’énergie électrique à ses Tesla, Elon Musk aurait pu sortir de son chapeau le condensateur ou le thorium.
La charge communicante était-elle trop faible, voire négative ?
Agrégeant tous les fantasmes, la gagnante est … la voiture autonome.
L’Intelligence artificielle est-elle passée d’une curiosité de laboratoire à un « produit financier » ?
… comme le firent les Subprimes ? mais avec beaucoup plus de subtilité.
Quelque soit l’objectif du Conquérant, il doit établir des relations de confiance avec le Régnant, et d’abord que ce qu’il propose soit crédible !
Remarque : j’ai commencé à écrire ces articles début juillet, avant la chute programmée d’Elon Musk, celui-ci ayant été choisi comme le plus représentatif de l’univers fantasmagorique de l’Intelligence Artificielle
La redondance médiatique autour de l’Intelligence Artificielle :
- insiste sur les sommes colossales mises en jeu dans le futur, d’ici à 2030.
- disqualifie ceux qui ne l’utiliseraient pas, n’y travailleraient pas, n’y investiraient pas de l’argent,
- entretient soigneusement les fantasmes
Chronique.1 : les tweets d’Elon Musk et le surnaturel
Chronique.2 : « Intelligence Artificielle », une expression impropre.
- La base d’une pyramide de Ponzi camouflée est une faible rémunération des cadres primo entrants.
- Cette pratique des « salaires de misère » est très générale dans les startups, ou l’était.
- Les fondateurs peuvent également s’attribuer un très faible salaire.
- Comme les ingénieurs primo entrants, les investisseurs peuvent être tentés par les jeunes-pousses, voire des "licornes", affichant l’Intelligence artificielle et tous ses fantasmes.
- Les quantités de monnaie disponibles dans le monde sont fabuleuses, un petit pourcentage est suffisant pour rêver de fantastiques profits, et justifier d’habiller d’Intelligence Artificielle tout outil numérique
- Les banquiers commencent à transformer l’accélération de la médiatisation de l’Intelligence Artificielle en produits financiers
- Arrivera un jour, qui semble proche, où un scénario semblable à celui des Subprimes se produira.
- Ni les banquiers ni les capital-risqueurs n’accepteront de suivre plus loin les fondateurs de jeunes pousses, voire les Licornes, dans leurs rêveries de devenir les maîtres du monde. La « pompe à fric » se désamorcera. Dix ans après la crise des Subprimes, La bulle explosera, le crack sera celui de l’Intelligence Artificielle et dans l’onde de choc, celui des startups, ou le contraire.
- L'animosité entre Donald Trump et la Silicon Valley aura un effet amplificateur dont le principal bénéficiaire sera la Chine
- Comme en 2008, la confiance s'effondrera.
- La mode de l’Intelligence Artificielle sera passée, une autre éclora.
Extraits
Des pyramides de Ponzi dans l’économie
… de Kaushik Basu
paru dans
Pour la Science - n° 444 - Octobre 2014
Les seuls oracles, qu’ils anciens ou modernes, à considérer sont ceux du Paraître social.
Les Régnants sélectionnent les innovations parmi les propositions des Conquérants.
À tout prix, comme Monsieur Jourdain, les Régnants ont la volonté de hausser socialement leur lignée.
L’automobile n’échappe pas au principe biologique du Paraître.
Le génial Elon Musk a fait du Tesla Roadster une haute et enviée marque sociale. Pourquoi propose-t-il un modèle "moyen de gamme", la Tesla Model 3 ? Pour une vision à court terme destinée à faire rentrer du cash ?
Cet empressement risque de détourner les Régnants des plus hautes classes sociales de Tesla au profit d’automobiles proposées par d’autres Conquérants, comme la Cadillac World Thorium Fuel la seule voiture vraiment « écologique »
L’évolution d’une nouveauté/innovation est fonction de son Paraître ; et comment ce Paraître, surtout s’il est futile, devient une marque sociale des Régnants ; avant de se banaliser.
Seule la phase d’imitation de la marque sociale permet un enrichissement.
Comme l’automobile, la teinture bleu pastel des vêtements suivent ces phases.
Si le Futile peut permettre de s’enrichir, l’Utile permet très facilement de s’appauvrir, au moins financièrement.
Le don à l’Utile, par exemple à l’Institut Pasteur, peut être valorisé s’il est un marqueur social.
Les Hallucinations produites par ChatGPT sont-elles la conséquence mathématique de bifurcations des algorithmes itératifs vers des chaos,
ou des fantasmes,
ou du marketing ?
Historique des Hallucinations, dans l'IA
L’utilisation du terme « hallucination » appliquée à « l’intelligence » artificielle, dont ChatGPT, est très récente : 2021.
La définition qui s’applique le mieux semble celle du dictionnaire américain : « l'objet visualisée lors d’un état hallucinatoire »
Selon l’Enquête sur les hallucinations dans la génération du langage naturel parue en mars 2023, aucun des informaticiens ne remet en cause l’existence d’hallucinations, leur seul objectif est d’en minimiser les effets.
... qui aurait pu être l’énergie d’aujourd’hui si des politiques vénéneuses ne s’étaient pas harmonisées avec de sévères conflits d’intérêt.
La filière thorium bénéficie de deux technologies (connues), celle du réacteur à sel fondu d’Alvin Weinberg et celle de l’Amplificateur d’Énergie de Carlo Rubbia.
Le thorium sera-t-il relancé par une … Cadillac ? dont il est le carburant « à vie ».