Modélisations et hypothèses
Pour répondre à la question d’Howard Maibach, ce n’est pas l’excès d’eau qui est irritant, mais l’excès d’eau-comme-de-la-glace.
In vivo, les bicouches glucocéramidiques du stratum granulosum ne sont pas seulement des précurseurs de bicouches céramidiques de l’effet barrière, mais par leur structure physique, elles capturent une partie de l’eau-comme-de-la-glace et ainsi favorisent une bonne agrégation des trios filaggrin, keratin K1, keratin K10, donc une peau "normale" et lisse.
Quand j’emploie le mot « capture », il s’agit évidemment d’un changement l’état d’équilibre entre l’eau en-vrac (et libre) et l’eau-comme-de-la-glace, favorable à l’eau en-vrac, même si par spectrophotométrie Raman, il n’y aurait pas d'eau tétraédrique.
Selon un mécanisme physique semblable, la Crème au stéarate capture une partie de l’eau-comme-de-la-glace et contribue à structurer les protéines de l’épiderme, et ainsi à lutter contre la peau rêche, sèche et irritable.
Remarque ; Il est possible qu’appliquée sur la peau, l’absorption de l’eau-comme-de-la-glace par la Crème au stéarate soit directe, mais elle peut également être indirecte par une combinaison avec les bicouches céramidiques du stratum corneum présentes dans l’épiderme ; et/ou, moins vraisemblablement, les bicouches glucocéramidiques du stratum granulosum.