Apple croque dans l’IA
Le « tout image » révolutionnera-t-il l’« Apple Intelligence »
Avec « Apple Intelligence » la firme, à la pomme arc-en-ciel croquée, est rattrapée par le slogan de l’Intelligence artificielle,
Dans une première étape ce sera à « l’aide du modèle de langage d’OpenAI », Apple-intelligence ne sera donc pas fiable à 100 %.
Apple va-t-il se limiter à un secrétariat-conciergerie haut de gamme ?
Sera-ce qu’une « photothèque personnelle » d’Image Playground devenue plus « intelligente » ! Plus "haut de gamme" ?
Le « tout image » d’Apple appartient à un monde différent de celui où « tout est cartes perforées ». Voir § Pour Apple, tout est image.
Pouvons-nous espérer un nouveau bond technologique initié par un système utilisant le « tout image » ?
L’utilisation d'images floues serait-elle une entrée vers la logique floue ?
À partir de ces images, Apple pourrait-il créer des objets cognitifs et les convoquer horizontalement à la manière dont le cerveau gère les informations.
Des images vectorielles permettraient de mimer notre vision périphérique … et de mieux comprendre les tableaux de Paul Cézanne,
ou le charme enchanteur d'un ballet.
La différence d’interprétation entre les informations données par la vision centrale et la périphérique peuvent s’observer en regardant un feu d’artifice.
Une image peut être plus ou moins nette, ou plus ou moins floue.
Les informations contenues dans un visage très flou peuvent être suffisantes, par exemple pour la recherche d'une information sociale très rapide/urgente, comme l’expression de la peur, de la joie, ou de la sérénité chez une autre personne.
Voir aussi : Du flou dans la mémoire des visages.
Ce « flou », permet, facilement, d’accéder à la logique floue (fuzzy logic).
(« facilement », tandis que l’accès à la logique floue par le « tout cartes perforées » est acrobatique !)
Rêvons un peu.
Avec des images et la logique flou, Apple pourrait créer des « objets cognitifs »
(Ensemble des protéines de mémoire de l’astrocyte en contact actif avec une synapse neuronale),
Ces objets cognitifs pourraient être convoqués « horizontalement » dans une agora semblable à l’agora neuro-astrocytaire utilisée par notre cerveau avant de prendre, par comparaison, une décision acceptable.
Plus exactement, le cerveau convoque ses objets cognitifs jusqu’à pouvoir prendre une décision.
Relire : Notre mémoire floue
« convoque ... jusqu’à » pourrait indiquer l’utilisation d’itérations verticales, sauf qu’en cas de doute, le cerveau préfère d’abord acquérir de nouvelles informations (par exemple regarder de nouveau) puis réaliser une nouvelle convocation d’objets cognitifs. Ces objets cognitifs nouvellement convoqués peuvent être en partie différents de ceux de la première convocation.
« Tout image » peut facilement se décliner en vibrations, en musique, en langage, et pourquoi pas en ... ondes cérébrales ….
… différentes pour chaque individu (Lire à l’occasion Femelles d'Homo sapiens, réinventez l'IA !)
Rêvons beaucoup.
Apple ira-t-il jusqu’à la rupture technologique, celle où une image est directement vectorielle,
… représentant directement un mouvement …
… comme les informations données par la vision périphérique de l’œil ?
Ce dispositif adaptatif de détection d'objets mouvants
La vectorisation de l’image permet aussi de multiplier les dimensions.
Une façon d’acquérir directement une image-vecteur est d’utiliser l’intrication-désintrication quantique.
Par leurs propriétés hystérétiques, les protéines, notamment les protéines de mémoires des objets cognitifs, sont un « matériau» quantique, qui fonctionne à la température de notre cerveau.
Voir : Intelligence biophysique et quantique
et : Notre mémoire probabiliste et quantique
Comme les protéines, le Nylon est hystérétique.
À quand des ordinateurs quantiques en Nylon ?
Dans son annonce de l’« Apple Intelligence », réaliste, Tim Cook a reconnu que cet outil ne sera pas fiable à 100 %. C’est le propre de ces technologies. »
« L’intelligence personnelle » que propose Apple sera-t-elle davantage « digne de confiance » que les « autres » Intelligence-artificielle ?
Les « hallucinations » …
(voir : ChatGPT, chaos, hallucinations et fantasmes
... et Historique des hallucinations dans l’IA)
… seront-elles mieux gérées par une logique flou que par les ChatGPT et autres Copilot ? c’est possible car l’apprentissage devrait être moins vertical et moins profond.
Petit retour historique.
En s’inspirant des cartons perforés du Métier Jacquart, en 1834, le mathématicien anglais Charles Babbage construit une machine à calculer programmable : la Machine analytique.
En 1842, Ada Lovelace annote les programmes créant le « premier algorithme pouvant être exécuté par une machine » selon un programme contenant des itérations.
Encore très inhabituelle à cette époque, Ada avait reçu une éducation en mathématiques, identique à celle donnée aux garçons. Il est remarquable que ce choix ait été celui de sa mère, en Rebelle, Anne Isabella Byron, voulait par les mathématiques, éloigner Ada de la poésie de son second époux, Lord Byron !
Le talent de la « première informaticienne » ne sera reconnu qu’un siècle plus tard par Alan Turing, dont l'équipe comportait une mathématicienne, Joan Clarke.
Pour contribuer à « l’effort de guerre », en se référant aux cartons perforées utilisés dans les pianos mécaniques, Hedy Lamarr proposa un système de changement (discontinu) du codage de la conduite des torpilles.
Son brevet d’invention fut courtoisement mis dans un placard mais le principe généralisé est encore utilisé aujourd’hui.
Les cartes perforées furent à l'origine de l'informatique créée par IBM et par Bull.
L’envolée de l’histoire de l’informatique commença quand les trous et non-trous des cartes perforées furent remplacés par des transistors qui laissent passer, ou non, un courant électrique.
Les algorithmes utilisés par Microsoft, et Android, sont encore marqués par leur origine : pour eux, "tout est cartes perforées".
Pour Apple, l’histoire commence plus récemment avec l'univers du jeu vidéo (Atari).
Rebelles puis Conquérants, Steve Jobs, et son complice Steve Wozniak, ont écrit leurs algorithmes à partir d’images. Chez Apple, "tout est image" et le reste aujourd’hui.
Ah, que le traitement de texte du Mac était confortable à utiliser ! Une page était une image, on pouvait insérer des figures, des croquis, des flèches, des annotations sans qu’elles disparaissent quand on redémarre l’ordinateur. Hélas, Apple a dédaigné cette application. Il faut installer sur son Apple l’usine-à-gaz Word de Microsoft !
Mac a permis un des premiers Wysiwyg (Ce que je vois à l’écran est identique à ce qui sera imprimé)
Avant, il fallait ajouter des codes entre chaque phrase (comme encore aujourd’hui le HTLM). Ce qui sortait de l’imprimante était une surprise, en général mauvaise.
Nous en étions encore au Métier Jacquart quand le bon emplacement des trous du carton perforé n’apparaissait que quand le tissage sortait du métier !