Des centrales au thorium sur la Lune
Rien de nouveau sur Terre au sujet des centrales au thorium.
L’axe énergétique est encore et toujours : gaz + « renouvelable »
Rien de nouveau sous le soleil ? Si, mais sur la Lune.
Dans le numéro de juillet 2019 : La ruée vers la Lune, pour Adam Mann, quel est « Le pétrole de l’espace » ?
Le thorium !
« … le thorium servira de combustible pour les réacteurs à fission. » Adam Mann considère cette source d'énergie comme une évidence !
Dans le même article apparaît une carte complète de la Lune où sont parfaitement localisés les gisements de thorium (les plus riches sont en blanc).
« qui pourrait alimenter des réacteurs nucléaires. »
Car sur la Lune comme sur Terre, quand le soleil se couche, ....
... les panneaux solaires s’éteignent !
Tandis que les centrales au thorium, c’est tout le temps, à l'ombre comme à la lumière.
Ce n’est évidement pas pour ramener du thorium sur Terre depuis la Lune puisque les réserves terrestres donneraient de l’énergie aux terriens pendant cinq millions d’années.
(Qui seront les terriens à cette époque ? certainement pas Homo sapiens qui aura disparu, mais c’est une autre histoire ...)
Les premières centrales au thorium seront-elles lunaires ?
Si le thorium reste la seule énergie de demain, aujourd’hui l’énergie est plurielle : bois, charbon, pétrole, nucléaire,…, photovoltaïque, éolienne, bio-méthane, hydrogène, …
Le thorium trouvera sa place dans ce plurielle,
… sans doute avant vingt ans.
… sans doute dans des niches. Peut-être non pas pour produire de l’électricité, mais simplement comme appareil de chauffage industriel. Par exemple
… pour sécher des tomates ?
… dans des unités de concentré de fruits ?
… évaporation et cristallisation dans le procédé de fabrication du sucre de betterave
D’autres niches sont certainement à prendre, notamment celles qui seraient moins saisonnières que les exemples ci-dessus.
Il suffit pour cela d’un peu d’imagination ֍…
« Intervention du député Benoit Potterie, député du Pas-de-Calais, lors de la 2ème séance publique du jeudi 22 février 2018 à l'assemblée nationale : questions sur la stratégie de sortie du nucléaire » : « Assemblée nationale : réacteurs à sels fondus et thorium. »
https://www.youtube.com/watch?v=Ru-QPJLnvhw
La filière thorium va-t-elle être relancée par ce député aussi visionnaire que courageux ?
Que nenni !
Nicolas Hulot veille et balaie cette éventualité d’un revers de la main.
Le vénéneux continue de triompher
Les Échos de fin août titrait :
Ne serait-ce pas le moment de penser au thorium ?
Pour Le Monde, également en août 2019
Sur BFM Business, un intervenant ouvrait la porte du bon sens : abandonner purement et simplement, et immédiatement le chantier car la centrale EPR de Flamanville ne produira JAMAIS de l’électricité à un prix acceptable, autrement dit : si elle est mise en service (un jour) elle produira pendant 60 ans de l’électricité à perte !
Si les politiques, à l'exception notable de Benoit Potterie, n’étaient pas aveuglés par les beaux discours des Nicolas Hulot, nous aurions déjà des centrales au thorium
Des Boulets blancs à cœur de thorium pour remplacer les boulets de charbon ?