Thorium : Les Boulets blancs et les Générateurs thermoélectriques à radio-isotopes
En imaginant utiliser « mes » Boulets blancs pour produire directement de l’électricité par effet Seebeck, par une cascade de recherches bibliographiques
(surf sur Internet).
... je (re)découvre les Générateurs thermoélectriques à radio-isotopes.
La figure ci-contre montre le rougeoiement (rayonnement du Corps noir) d'une pastille de 238PuO2 sous l'effet de sa propre désintégration radioactive.
De même, le thorium dopé à l’uranium des Boulets blancs rayonnerait de l’énergie sous l’effet de sa fission.
La céramique remplacerait le sel fondu à la fois comme caloporteur et comme barrière de confinement.
La chaleur produite permet de produire de l’électricité par effet Seebeck.
J’y avais déjà fait allusion dans Thorium : la seule énergie de demain.
Ces générateurs thermoélectriques à radio-isotope (en anglais Radioisotope Thermoelectric Generator, RTG) sont mis en œuvre en astronautique pour l'alimentation électrique des sondes spatiales de façon continue sur plusieurs années sans maintenance directe.
... et plus généralement pour alimenter en électricité des équipements requérant une source d'énergie stable et fiable
Des essais d’utilisation de l’effet Seebeck sont en cours dans l’industrie automobile en utilisant comme source chaude
… non pas la désintégration radioactive de matériaux riches en un ou plusieurs radio-isotopes, ni de Boulets blancs, au moins pas encore !
… mais la température des gaz d’échappement
Or la température de ces gaz peut atteindre 700 °C. S'ils passent par des modules thermoélectriques dont la partie froide est maintenue à 100 °C par un fluide réfrigérant (l'air ambiant ne suffirait pas), on obtient un écart de températures de 600 °C et un très bon rendement de Carnot : 62 %.
… avec des modules peu coûteux, il est ainsi possible de générer quelque 200 watts de puissance électrique.
Voir Pour la Science : Quand la chaleur devient électricité
Or, dans ma conception des Boulets blancs, leur température devrait être de l’ordre de 600-900°C, ce qui les situe dans la gamme de température pour laquelle le rendement de Carnot est très bon et permettrait de fournir 200 watts d’électricité, par module.
Est-il possible d’imaginer un branchement entre les Boulets blancs et l’arrivée d’eau froide des centrales à charbon (reconverties en centrale à Boulets blancs thorium/céramique) ?
La faible production d’électricité par effet Seebeck par des Boulets blancs la rend qu’accessoire.
Sa simplicité et sa longue autonomie lui permettrait d’entrer dans des systèmes de sécurité.
Ou de les emmener sur la Lune !
Des Boulets blancs : des « boulets » de céramique fibrée à cœur de thorium dopé pourraient remplacer les boulets de charbon pour diffuser de la chaleur ?
La céramique remplacerait le sel fondu joue à la fois comme de caloporteur et barrière de confinement.
Les Boulets blancs sont-ils l’avenir des centrales thermiques à charbon ?
… la pluralité est une grande source d’innovations » !
Le principal obstacle ne sera-t-il pas de réunir des équipes pluridisciplinaires ?