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Publié par Jean-Pierre FORESTIER

Biologiquement parlant, l'aptitude du cerveau à comparer se serait développée avec la reproduction sexuée.

Pour l’espèce, la phase déterminante de la vie d’un individu est le choix d’un partenaire reproductif.

Or, la symétrie est un repère/marqueur des « bonnes » qualités génétiques, d’une résistance aux parasites, etc.

Voir, par exemple, École de la Beauté.2,  École de la Beauté.24 et aussi Régnants et Conquérants

 

 

 

 


Cette appréciation de la symétrie est effectuée par le cerveau avec une extrême précision, même si elle reste en plus grande part subliminale.

Apprécier si un individu est symétrique se fait par comparaison, d’un côté et de l’autre de son visage, de son corps...

… et le cerveau est devenu au cours de l’évolution un expert en comparaison.

 

Pour Homo le sapiens, le choix d’un partenaire est beaucoup plus complexe puisqu’il n’est pas suffisant de mettre un enfant au monde, il faut aussi prendre soin de lui jusqu’à ce qu’il soit autonome, mais c’est une autre histoire, contée dans l’École de la Beauté

 

 

Le cerveau ne sait pas calculer, ni en binaire, ni en système décimal, ni par fractions comme le faisaient les anciens Égyptiens.

Le cerveau ne sait que comparer mais il le fait très bien.

S’il n’avait pas su si bien le faire la biologie aurait sanctionnée l’espèce par une dégénérescence puis une rapide extinction … et nous ne serions pas là à argumenter.

Redondance et flou de l’acquisition de l’image

      Dix pourcent des signaux reçus par l’œil est envoyé vers le cerveau, sous forme d’impulsions, puis après un nouveau filtrage, seulement 1% arrive à destination, c'est-à-dire dans les parties du cerveau traitant les images. Les raisons de ce filtrage sont inconnues, au moins par moi, mais donnent à réfléchir sur la manière dont fonctionne notre intelligence.

Aux informations fournies par ce « 1% », le cerveau ajoute toutes ses connaissances antérieures (apprentissage) pour prendre une décision

 

    Une impulsion envoyée par l’axone d’un neurone n’est pas la seule, elle est accompagnée d’un « nuage d’impulsions », plus faibles, qui transitent par les axones situés autour de l’axone « principal ». La répartition est-elle gaussienne ? Elle pourrait être asymétrique, cette asymétrie véhiculant d’autres types d’informations.

 

Après photo-restauration et la réception d’un nouveau photon, l’impulsion suivante est envoyée par un axone, mais différent du premier, et suffisamment spatialement éloigné de celui-ci. Cette nouvelle impulsion est également accompagnée de son « nuage ».

 

Les « nuages » d’impulsions sont un autre aspect du flou et de la redondance qui président au traitement des informations par le cerveau.

 

 

 

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