Chat et Covid
La Dense Granule Protein-7 (GRA-7) excrétée par le parasite de la toxoplasmose, Toxoplasma gondii, pourrait-elle être utilisée dans une thérapie contre le SRAS-CoV-2 ?
La toxoplasmose fausserait-elle les études cliniques sur les Covid ?
Moins sérieusement : le chat protège-t-il des Covid ?
La toxoplasmose (tant redouté par les femmes enceintes) est une infection due à un protozoaire : Toxoplasma gondii.
Ce parasite se niche sous la forme de kystes dans les muscles et le cerveau de certains animaux ... comme le chat.
"Un chat qui développe la toxoplasmose sous sa forme active, souffre d’une inflammation de l’œil" (Doctissimo)
En France, de 30 à 50% de la population serait porteur de Toxoplasma gondii dont 85% sans aucun symptôme apparent.
C'est-à-dire que dans une population, environ un tiers des individus sont « porteurs sains » de la toxoplasmose.
Il y aurait donc entre 20 et 40% des personnes recrutées pour entrer dans une étude clinique sur les Covid, qui seraient, plus ou moins, protégées du SRAS-CoV-2 par la seule présence de Toxoplasma gondii
En l’absence de test sérologique à l’entrée dans le protocole, l’étude ne serait-elle pas lourdement biaisée ?
Ne serait-il pas prudent d’exclure les porteurs de toxoplasmoses des cohortes recrutées dans les études cliniques sur l’utilisation de tel ou tel thérapie contre les Covid ?
En juillet 2020, Łukasz Jankowiak et ses collègues de l’Université de Szczecin (Pologne) ont montré que les personnes infectées par la toxoplasmose Toxoplasma gondii présentent un « retard » dans l’infection du Covid-19.
L’action antivirale du parasite est rappelée par les auteurs :
« Toxoplasma gondii excrète la Dense Granule Protein-7 (GRA-7) dans la cellule hôte qui inhibe la réplication virale. Son effet a été prouvé à la fois in vitro et in vivo contre le vesiculovirus indiana, le virus de la grippe A, le virus Coxsackie et le virus de l'herpès simplex. »
Pour Jong-Soo Lee et ses collègues de l’université nationale de Chungnam (République de Corée), les activités antivirales de GRA-7 pourraient s’expliquer par les propriétés immuno-stimulatrices à large spectre de cette protéine.
Commentaire déterminisme : attentionné, Toxoplasma gondii protège son hôte contre les virus. Si celui-ci venait à être malade, voire mourir, le parasite ne pourrait pas finir son cycle
Commentaire biologique : l’évolution a sélectionner des T. gondii qui protège ses hôtes contre les virus.
Quant à stimuler un système immunitaire, ne serait-il pas plus simple de stimuler le système immunitaire fixe par des activateurs des TAS2R ?
Voir : Des variants du SARS-CoV-2 ! Des traitements non spécifiques ? et personnalisés ?
... comme le camphre ou le ravintsara, pour une action immédiate, les macrolides (à la fois antibiotiques et antiviraux chez le phénotype qui exprime TAS2R10), le clofoctol, pour le phénotype TAS2R38 ; etc. . Voir : Des variants du SARS-CoV-2 ! Des traitements non spécifiques ? mais personnalisés ?
En France, de 30 à 50% de la population serait porteur de Toxoplasma gondii dont 85% sans aucun symptôme apparent.
C'est-à-dire que dans une population, environ un tiers des individus sont « porteurs sains » de la toxoplasmose.
Il y aurait donc entre 20 et 40% des personnes recrutées pour entrer dans une étude clinique sur les Covid, qui seraient, plus ou moins, protégées du SRAS-CoV-2 par la seule présence de Toxoplasma gondii
En l’absence de test sérologique à l’entrée dans le protocole, l’étude ne serait-elle pas lourdement biaisée ?
Ne serait-il pas prudent d’exclure les porteurs de toxoplasmoses des cohortes recrutées dans les études cliniques sur l’utilisation de tel ou tel thérapie contre les Covid ?
(moins sérieux)
Une personne qui est très proche de son chat, si ce chat se promène souvent en dehors de la maison de son maître, il peut être contaminé par Toxoplasma gondii
Si cette même personne-proche-de-son-chat-contaminé est elle-même infectée par la toxoplasmose, (bien que selon Radu Blaga de l’École nationale vétérinaire d’Alfort, France, : « La transmission directe à partir d’un chat à son propriétaire n’est probablement pas fréquente » mais se fait par de la viande mal cuite et surtout une mauvaise hygiène des mains (comme pour le Covid !)
Cette personne devient-elle plus résistante aux Covid ?
Les chats un peu sauvages protègent-ils du SRAS-CoV-2 ?