L’art militaire des SARS-Cov-2. Détruire les défenseurs.
L’art militaire des SARS-Cov-2. Détruire les défenseurs.
L’efficacité destructrice des SARS-Cov-2 proviendrait-elle de son ciblage destructeur des Récepteurs à l’amertume ? ou plus exactement de la destruction des cellules (épithéliales) à la surface desquelles ces Récepteurs sont placés ?
Les pertes de gout et d'odorat seraient le signe de cette destruction ciblée.
De nouvelles publications appuient cette hypothèse et
- dévoilent la stratégie militaire, très particulière, des SARS-Cov-2 : détruire spécifiquement les défenseurs de la Forteresse active.
- confirment, indirectement, que le virus est détruit par une activation du système immunitaire fixe à Récepteur à l’amertume TAS2R....
The military art of SARS-Cov-2. Destroy the defenders.
Could the destructive effectiveness of SARS-Cov-2 come from its destructive targeting of Bitterness Receptors? or more exactly the destruction of cells (epithelial) on the surface of which these receptors are placed?
Loss of taste and smell would be the sign of this targeted destruction.
New publications support this hypothesis, showing that it is the cells of smell that are destroyed by the SARS-Cov-2 virus and not the neuronal junctions
Forteresse active
Sur la langue, l'activation des Récepteurs à l’amertume provoque un signal neuronal.
Dans les voies aériennes supérieures, ces mêmes TAS2R sentinelles activent une riposte des défenseurs de la « Forteresse active », celle du système immunitaire fixe.
La libération d’oxyde nitrique et de défensines, tous deux destructeurs de virus, sont les armes défensives.
Ce ne sont pas seulement les sentinelles, Récepteurs à l’amertume, de la langue qui sont détruits par le SARS-COV-2, mais aussi tous ceux des voies aériennes supérieures.
Privée des sentinelles, la Forteresse est dans l’impossibilité de donner l’ordre de riposter aux défenseurs.
La Forteresse est « prise », puis détruite.
En éliminant immédiatement les sentinelles puis les parties « actives » de la défense de la Forteresse , le virus peut infecter facilement les autres cellules.
(Environ un pour cent des cellules de l’épithélium des voies aériennes supérieures porte des unités de sensibilité à l’amertume (ainsi qu'au sucré).
La destruction des autres récepteurs, ceux aux autres goûts et ceux aux odeurs,
pourrait montrer que le virus trompe les sentinelles mais attaque une partie située en aval des TAS2R, une partie du mécanisme biologique qui est commun à l’odorat et à la sapidité, par exemple la protéine G
La relation entre :
- la perte de goût chez certains malades des Covid,
- les Récepteurs à l’amertume
- et la destruction des virus par le système immunitaire fixe à TAS2R avait, bien entendu, attiré mon attention.
Mais cette dysgueusie ou d’agueusie (respectivement une perturbation ou une perte complète du goût), de même que la perte de l’odorat (anosmie) étaient attribuées à une détérioration des neurones gustatifs.
De nouvelles publications remettent en cause le mécanisme neuronal au profit d'une destruction située en amont, au niveau épithélial.
Dans une revue analytique Sandeep Datta, de l’université d’Harvard (Boston, USA)
COVID-19 and the Chemical Senses: Supporting Players Take Center Stage
… reprise par Stephani Sutherland dans Pour la Science montre que le SARS-Cov provoque des dégâts « dans l’épithélium nasal… , la couche de cellules chargée d’enregistrer les odeurs » …« par le biais de mécanismes distincts de ceux utilisés par les coronavirus endémiques [déjà connus] ou d'autres agents courants qui causent le rhume ».
De son côté, Nicolas Meunier, de l’université Paris-Saclay (France) et son équipe, sous le titre :
Massive transient damage of the olfactory epithelium associated with infection of sustentacular cells by SARS-CoV-2 in golden Syrian hamsters
… ont montré que, chez des hamsters, « les neurones olfactifs restaient épargnés, même après deux semaines. Et, de façon étonnante, l’épithélium olfactif des hamsters était complètement détaché, un peu comme de la peau qui pèle après un coup de soleil ».
Les cellules olfactives, ou gustatives, seraient détruites jusqu’aux « cils » qui assurent la jonction entre ces cellules et les nerfs, mais les nerfs eux-mêmes seraient préservés.
Ces résultats
- dévoilent la stratégie militaire, très particulière, des SARS-Cov-2 : détruire spécifiquement les défenseurs de la Forteresse active.
- confirment, indirectement, que le virus est détruit par une activation du système immunitaire fixe à Récepteur à l’amertume TAS2R....
… que cette activation soit :
- directe par une molécule amère (fragments bactériens ou médicaments amers activateurs de TAS2R)
- indirecte par des « lymphocytes sentinelles ».
L’extrême virulence du SARS-Cov-2 viendrait de sa faculté à détruire spécifiquement la partie cellulaire portant les récepteurs à l’amertume cellules.
Plus exactement, ce virus détruirait les parties « actives » de la Forteresse active, celles qui provoquent la production d’oxyde nitrique et/ou de défensines, c'est-à-dire celles qui détruisent les virus ! (ainsi que les récepteurs TAS2R)
Chez certains individus, la Forteresse repousse l’envahisseur (SARS-Cov-2), sans doute suite à une activation par les « lymphocytes sentinelles »
Chez d’autres individus, l’envahisseur n’est pas repoussé, les Forteresses du tissu épithélial sont détruites.
Selon une tactique, très militaire de repli stratégique
(ordonné par les lymphocytes sentinelles ?)
les Forteresses détruites sont considérées « comme perdues » (la couche qui « pèle »).
De nouvelles Forteresses actives seraient construites en quelques jours, créant une nouvelle frontière défensive située à l’arrière du front, du tissu épithélial.
De leur côté, la Cavalerie du système immunitaire circulant met, également, plusieurs jours à arriver avec ses nouvelles armes « acquises » (anticorps).
Quand la Cavalerie est opérationnelle et rejoint le champ de bataille, elle ne rencontre que ces nouvelles Forteresses ? (celles qui ont été détruites sont dans la partie "qui pèle" et ne font déjà plus partie du "soi" immunologique)
Désorientée, voire désarçonnée, la Cavalerie lance-t-elle des signaux inflammatoires tous azimuts. Cette erreur stratégique est-elle à l’origine de l’orage cytokinique ?
Autre argument en faveur du rôle Système immunitaire fixe à Récepteurs à l’amertume TAS2R :
Les enfants sont très sensibles à l'amertume (par exemple d’une potion amère).
Cette hypersensibilité pourrait indiquer que leurs Récepteurs à l'amertume sont plus "puissants" que ceux des adultes.
Par ailleurs : « Depuis le début de l'épidémie, pour des raisons encore mystérieuses, les enfants sont moins gravement touchés par le Covid-19. » Covid-19 chez l'enfant.
Cette raison « mystérieuse » ne serait-elle pas, chez les enfants, la grande sensibilité du Système immunitaire fixe à Récepteurs à l’amertume TAS2R.
Voir : Amertumes, enfants et Covid. Un mystère résolu ?