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Publié par Jean-Pierre FORESTIER

Île.10 : Glandes apocrines

    

     Guidé par le panache odorant, c’est vers les régions où existent des glandes apocrines que nous avons poussé  nos explorations.

   Nous avons laissé volontairement loin du nez les odeurs fétides comme celles des pieds qui ont macéré dans des godillots pendant une journée de marche ! Même si ces odeurs sont subliminales (Lien vers l’île.02)

 

Du point de vue physiologique, selon la figure publiée par Markus Egert :

- une partie de ces glandes excréteraient leur contenu directement sur la peau, comme les glandes eccrines (= glandes sudoripares). Cette excrétion directe est contestée par certains auteurs, ou considérée comme négligeable ; elle n’apparaît pas sur le schéma emprunté à la Clinique Mayo)

 

- d’autres (la plupart) des glandes apocrines déverseraient leur contenu dans le canal pilosébacé où il serait mélangé au sébum

 

 

 

 

 

 

 

 

Le sébum contient notamment :

+ Lipides (vers Île.31)

+ Autolysat des cellules de la glande sébacée (vers Île.08)

+ Hydrolysat de la gaine épithéliale interne du poil (vers Île.08 également)

+ Bactéries et hydrolysat de bactéries (vers Île.21 etc.

 

Île.11 : Répartition des glandes apocrines.

Les glandes apocrines sont présentes au niveau des aisselles, des parties génitales et dans une moindre mesure autour du mamelon, de l’aine et de l’anus.

Dans ces régions, hormis autour du mamelon, des poils apparaissent à la puberté.

 

C’est principalement vers les aisselles que nous continuerons notre voyage

 

 

Digression littéraire : « Il y avait un paradis terrestre, mais non pas taillé dans l'étoffe molle de la rêverie, mais non pas viande creuse de symbole, − mais au contraire avec ses feuilles vertes de vrais arbres, le délice rafraîchissant de ses vraies eaux et logé, comme au creux d'une aisselle, à la flexion d'une aine, dans un repli ineffable du monde vierge. » Un Beau ténébreux, Julien Gracq.

Île.17 : Polymorphisme des glandes apocrines

Polymorphisme

Du grec « poly » plusieurs et « morphê » forme, le polymorphisme génétique indique que, pour un même gène, plusieurs versions (allèles) sont possibles.

Dans une population polymorphe, les individus présentent des caractères phénotypiques différents. Le polymorphisme permet, notamment, à une Espèce de s’adapter à un nouvel environnement. Dans une reproduction sexuée, le polymorphisme permet de plus un brassage génétique.

 

    La présence et la fonctionnalité des glandes apocrines est très variable d’un individu à l’autre.

Par exemple, seulement 5% des populations chinoises, coréennes et japonaises auraient des glandes axillaires odoriférantes, ou au moins perceptibles (voir Île.03)

 

 

 

 

 

 

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